Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?
C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.
Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.
Note de l’auteur :
Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.
En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.
Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.
Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.
Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.
À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).
L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.
En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.
En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.
Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.
En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !
Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.
Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices.
Wolf Wagner
Journaliste indépendant.Table des matières (complétée au fil des publications) :
- Introduction : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
- Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
- Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
– I : En 2009, l’OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n’est plus pris en compte.
– II : En mars 2020, la France se confine sur l’avis d’un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)
– III : « Dans l’immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger » (épisode 4)
– IV : Grâce au Conseil de défense sanitaire, plus besoin de « s’embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d’un gouvernement »
- Deuxième partie : Libération refuse tout débat scientifique sur le confinement. (épisode 5)
– I : Une étude de l’université de Stanford conclue que le confinement n’a pas empêché la propagation du Covid.
– II : Libé confond journalisme et prosélytisme…
– III : … en s’affranchissant de toute forme de déontologie (épisode 6)
– IV : Des méthodes indignes du métier de journaliste. (épisode 7)
- Troisième partie : Les données officielles sur le Covid, source de confusion et de manipulation. (épisode 8)
– I : Selon le statisticien Pierre Chaillot, l’instauration du confinement n’aurait permis d’éviter aucun décès.
– II : En 2020, aucune anormalité sur la mortalité de 80% des Français… les journalistes de CNEWS n’y croient pas. (épisode 9)
– III : La surcharge hospitalière imputable au Covid-19 a été extrêmement faible en 2020. (épisode 10)
– IV : Les infectés au Covid détectés à l’aide de tests PCR (beaucoup) trop sensibles. (épisode 11)
– V : « Il n’existe pas au sein de l’INSEE de données sur le Covid ». (épisode 12)
– VI : D’innombrables biais faussent le décompte des cas et des décès attribués au Covid.
V/ « IL N’EXISTE PAS AU SEIN DE L’INSEE DE DONNÉES SUR LE COVID »
Les journalistes présents, le 3 février 2023, face à Pierre Chaillot sur le plateau de CNEWS interpellent une nouvelle fois le statisticien sur le nombre de morts causés par le Covid.
Dominique Jamet : « Vous dîtes que l’INSEE ne donne pas le chiffre de morts du Covid, mais il y a des services de santé qui ont donné ces chiffres. Ils étaient affolants ces chiffres. Il y a eu des dizaines de milliers de morts, des centaines de milliers ! ».
Pierre Chaillot : « Il y a une différence entre un mort estampillé d’une maladie et un enregistrement qui est d’ordre bureaucratique. Si jamais vous faites des tests à tout le monde et que vous avez des tests qui sont positifs, même sur des personnes qui n’ont absolument rien et qu’ensuite ces personnes décèdent, et qu’ensuite, vous les comptez COVID, vous avez tout un tas de statistiques qui seront déclarés morts Covid et qui n’ont absolument rien à voir… ».
Pascal Praud, qui partage cette observation, se souvient : « Ça, c’est vrai qu’on l’a dit ! Des gens qui étaient en phase terminale et qui seraient morts quinze jours plus tard et qui sont [officiellement] morts [du Covid], ça a existé. Mais il y a évidemment des gens qui… ».
Soudainement pris d’un doute, Pascal Praud s’interrompt. Il vient de se rendre compte que l’emploi du terme « évidemment » l’engage à ne pas se tromper sur les mots qu’il va ensuite utiliser.
Il réfléchit, puis se reprend : « Alors combien de gens sont morts, j’ai envie de dire “du” Covid, mais pas – comment dire – “avec” le Covid ? Ce qui est une différence ! ».
Puis, plus que jamais circonspect, Pascal Praud demande craintivement au statisticien : « Il y a quand même des gens qui sont morts “du” Covid ?! ».
Pierre Chaillot, inapte à répondre à cette question, explique : « Ce que je montre dans le livre, c’est que nous sommes incapables de le savoir puisque les statistiques proposées estampillées Covid n’ont absolument aucun sens et ne correspondent en aucun cas à une surmortalité, ni en aucun cas à… ».
Inaudible pour Laurent Joffrin, qui fulmine et le coupe : « L’INSEE dit le contraire ! ».
Pierre Chaillot : « Non, l’INSEE… ».
Laurent Joffrin, sûr de son fait… qui oublie qu’il échange avec un statisticien ayant passé neuf années au sein de l’institut, se rebiffe : « On est sur le site de l’INSEE, c’est marqué, c’est le titre… ».
Gauthier Le Bret, journaliste politique sur CNEWS, également présent sur le plateau, entre en scène : « C’est le titre de l’article. En gros… ».
Pierre Chaillot, confiant : « Allez-y ! ».
Gauthier Le Bret : « “En France, comme en Europe, un pic de surmortalité lié à la Covid-19 fin mars-début avril” ».
Pierre Chaillot : « “lié à la Covid-19”, donc nous ne parlons pas de morts qui sont morts du Covid-19, mais liés au contexte de Covid-19, c’est-à-dire qu’il y a une surmortalité sur la période, dont il convient de discuter. Il y a une surmortalité de personnes âgées qui ne correspond pas à une hécatombe puisque c’est juste une surmortalité… ».
Laurent Joffrin, pas convaincu par cette argumentation, revient à la charge : « L’INSEE estime qu’il y a deux facteurs, il y a celui que vous indiquez… ».
Pierre Chaillot : « Il y en a trois ».
Laurent Joffrin : « … et l’autre facteur qui est le Covid ».
Le statisticien va alors mettre au clair un élément majeur à prendre en considération pour mesurer la manière avec laquelle les morts attribués au Covid ont été dénombrés par l’INSEE.
Pierre Chaillot : « Il n’existe pas au sein de l’Institut de l’INSEE de données sur le Covid, donc l’INSEE, il ne peut pas écrire qu’il sait que les gens sont morts du Covid puisqu’il ne dispose pas de données… Lorsqu’ils font une étude dans ce sens-là, ils invitent quelqu’un d’autre qui vient du ministère de la Santé qui complète leurs études. Et [ce sont ces] données du ministère de la Santé qui sont contestées dans ce livre ».
En résumé, lorsque l’INSEE s’appuie sur des données en « lien » avec le Covid, l’institut ne se base pas sur ses propres statistiques mais dépend systématiquement de celles qui lui sont fournies par le Ministère de la Santé.
Finalement, la confusion des journalistes de CNEWS face aux explications de Pierre Chaillot montre à quel point la maîtrise des outils statistiques utilisés pour mesurer la mortalité attribuable au Covid a parfois pu être difficile à assimiler par la presse. Trois ans après, ils ne les comprennent toujours pas. C’est dire si, en 2020, une majorité de Français a elle aussi pu se perdre dans ses interprétations.
VI / D’INNOMBRABLES BIAIS FAUSSENT LE DÉCOMPTE
DES CAS ET DES DÉCÈS ATTRIBUÉS AU COVID
Pour identifier la subtilité entourant la manière de comptabiliser les décès « liés » au Covid en France et les données sur lesquelles se repose l’INSEE, il est nécessaire de se plonger dans un rapport de l’institut au titre alarmant… si l’on ne tient pas compte du vieillissement de la population : « 2020 : une hausse des décès inédite depuis 70 ans ».
À la fin de ce document, l’INSEE propose un encadré à l’intitulé encore plus éloquent : « Un excès de décès toutes causes confondues cohérent avec les décomptes des décès dus à la Covid-19 ».
L’institut y soutient qu’entre « le 1er mars et le 31 décembre 2020, Santé publique France recense 64 600 décès liés à la Covid-19 dans les hôpitaux et les établissements pour personnes âgées, contre un excédent de 62 800 décès[enregistré par l’INSEE]toutes causes et tous lieux de décès confondus sur la même période en 2020 par rapport à 2019 ».
L’INSEE en conclue que « les deux chiffres sont donc proches, même s’ils ne peuvent être directement comparés ».
À l’image du titre de son encadré, l’INSEE veut ici clairement laisser penser que la surmortalité de 2020 serait entièrement due au Covid. Toutefois, comme cela a souvent été le cas durant cette pandémie, chaque mot a son importance.
En réalité, si « ces chiffres sont proches », ils ne disent pas du tout la même chose.
D’un côté, Santé publique France relève 64 600 morts uniquement «liés à la Covid-19 ».
De l’autre, l’INSEE enregistre un excédent de 62 800 décès toutes causes confondues.
Commençons par porter notre attention sur les chiffres de Santé publique France afin de comprendre pourquoi les conclusions de cet encadré sont trompeuses et pourquoi ces deux chiffres sont bien incomparables.
Dans un article paru le 10 novembre 2020, Le Monde nous apprend que l’OMS suggère d’attribuer à ce virus tout « décès résultant d’une maladie cliniquement compatible, chez un cas probable ou confirmé de Covid-19 ».
L’OMS ajoute qu’un « décès dû au COVID-19 ne peut pas être attribué à une autre maladie (par exemple un cancer) ».
(Ndla : la page du site internet de l’Organisation mondiale de la santé d’où est extraite cette citation n’est plus accessible… mais il est toujours possible d’en consulter l’archive.)
En d’autre termes, selon les recommandations de l’OMS, dès lors qu’il existe une quelconque probabilité qu’un patient décédé ait pu contracter le Covid ou qu’il puisse avoir été touché par une maladie « cliniquement compatible » avec ce virus, alors cela suffit à le diagnostiquer comme uniquement mort à cause de cette maladie.
Cette méthode de comptage proposée par l’OMS a également été adoptée dans l’hexagone, où Le Monde indique que Santé publique France « demande de comptabiliser tous les décès pour lesquels il y a une suspicion de Covid-19, même si le patient a fait l’objet d’un test négatif (du fait de l’existence de faux négatifs) ».
(ndla : cette page a elle aussi disparue du site internet de Santé publique France…).
De ce fait, Le Monde comprend que « le Covid-19 peut donc être mentionné de bien des manières dans un certificat de décès. Si la maladie est avérée, par un test PCR positif, le médecin peut le citer comme seule cause connue du décès. Mais il peut aussi le mentionner comme simple maladie probable qui a pu contribuer au décès, en plus d’une autre pathologie identifiée ».
Traduction : en France, durant la pandémie, nombreux sont les individus à avoir été comptabilisés comme morts « du Covid » par Santé publique France quand ils étaient en réalité décédés à cause d’une autre pathologie, mais « avec le Covid » décelé en eux.
Un rapide coup d’œil sur le point épidémiologique du 23 septembre 2021 de Santé publique France (doc à télécharger, cf. tableau page 8) prouve que dans l’hexagone, entre janvier et juin 2021, sur l’ensemble des individus à avoir officiellement été admis « avec le Covid » en soin de réanimation à l’hôpital, ils n’étaient finalement que 14 % à ne souffrir d’aucune autre pathologie. Entre juin et septembre de la même année leur nombre grimpait à 17 %.
Autrement dit, entre janvier et septembre 2021, une écrasante majorité (86 % et 83%) des personnes recensées en soin de réanimation avec le Covid y était en réalité également (voire surtout) à cause d’une ou plusieurs autres pathologies.
Voilà qui permet de mieux appréhender comment Santé publique France a procédé entre le 1er mars et le 31 décembre 2020 pour parvenir à dénombrer « 64 600 décès liés à la Covid-19 ».
Cette étrangeté bureaucratique ne s’est d’ailleurs pas limitée à la France. En octobre 2021, un rapport de l’Institut Supérieur Sanitaire Italien (cf. tableau page 5), un organisme rattaché au ministère de la Santé transalpin, soulignait lui aussi que seulement 2,9 % des personnes officiellement décédées du Covid à l’hôpital en Italie n’avaient aucune autre comorbidité.
En définitive, en Italie comme en France, il est aujourd’hui incontestable que le nombre de cas et de morts attribués au Covid-19 a été très largement gonflé par le report de malades atteints par d’autres pathologies.
Cette méthode de calcul biaisée n’est pour autant pas la seule à avoir faussé l’observation de la réalité épidémique.
En effet, le prix de remboursement fixé par l’État en fonction de si un lit d’hôpital avait été occupé par un patient estampillé Covid ou s’il l’avait été par un individu victime d’une autre maladie n’était pas le même. Dans le premier cas, les établissements médicaux étaient mieux remboursés.
Ainsi, de manière à récupérer davantage d’argent, un nombre sensible d’hôpitaux a alors pris le parti de recevoir le plus grand nombre possible de patients Covid, quitte à délaisser les soins des autres malades ou quitte à déclarer des cas Covid pour des patients qui n’étaient pas réellement affectés par ce virus… ou dont la contamination ne reposait que sur une simple « suspicion ».
(ndla : cf. ce dossier complet proposé par le média indépendant QG).
Constat identique du côté des médecins de ville qui recevaient une compensation lorsqu’ils signalaient des patients testés positifs au Covid… sans que l’exactitude des informations fournies par les praticiens ne puissent être vérifiée.
En d’autres termes, en plus de l’hypersensibilité des tests PCR et de la méthode de comptage biaisée proposée par Santé publique France, ce généreux mode de rémunération en faveur des médecins de ville et des hôpitaux a lui aussi permis de surévaluer le nombre de malades et de décès attribués au Covid en France.
Et ce n’est fini ! Au plus fort de l’épidémie, lors de la première vague de mars/avril 2020, les autopsies ou les tests post-mortem sur les cadavres suspectés d’avoir été touchés par ce virus étaient, sauf rares cas, interdits. À cette période, de nombreux défunts ont ainsi été enregistrés comme officiellement morts du Covid sans que personne ne soit en mesure d’affirmer avec certitude que ces individus l’avaient véritablement contracté. Leur corps ayant été «mis en bière immédiatement» pour ne prendre aucun risque de propager le virus.
Bien conscient de ces nombreux biais, l’INSEE n’a d’ailleurs d’autre choix que de (timidement) reconnaître dans son encadré que « certains des décès liés à la Covid-19 recensés par Santé publique France seraient advenus en 2020 même sans l’épidémie qui n’a fait que les anticiper ».
En résumé, de l’avis même de l’INSEE, les « 64 600 décès liés à la Covid-19 » recensés entre le 1er mars et le 31 décembre 2020 par Santé publique France surévaluent le nombre de morts uniquement attribuables au Covid. La faute à une méthode de calcul qui ne permet pas de différencier ces décès de ceux qui seraient malgré tout « advenus même sans l’épidémie ».
Autrement dit, le décompte de morts « liés au Covid » proposé par Santé publique France n’est d’aucune utilité statistique pour étudier la mortalité réelle de ce virus.
- Wolf Wagner, journaliste indépendant.
Rendez-vous lundi, dans France-Soir, pour découvrir la suite de cette troisième partie.
Wolf Wagner, pour France-Soir