S’il y en est bien que nous devons soutenir, ce sont ceux-là…
Ces artistes, les vrais, ceux qui n’ont jamais rien lâché, jamais baissé les bras face à cette «bien pensance» de la nomenclatura, véritable gangrène qui interdit toute réflexion, toute pensée alternative, toute mise en perspective, voir toute recherche, mais qui s’érige en dogme vous obligeant à la pensée unique celles du pouvoir en place.
Ils sont quelques-uns, comme dans certains petits villages gaulois, à avoir gardé leur dignité, à ne pas avoir plié sous la pression, allant même jusqu’à jouer de la dérision pour dénoncer cet effondrement soudain de la société du « quoi qu’il en coûte » ou chacun doit obéir sans réfléchir.
Parmi eux un poète échevelé, réalisateur au grand cœur, qui a travers sa trilogie du monde d’après nous a fait réfléchir non sans humour aux dérives quelque peu sectaires de notre quotidien.
Celui qui a su braver la vindicte, qui est resté debout droit dans ses bottes nous gratifie aujourd’hui encore d’une de ses perles, faite avec amour, et joué juste par des acteurs authentiques et talentueux.
Malgré le petit budget ce film d’une heure vingt ne vous laissera pas indifférent.
Vingt-cinq ans que cette idée germe, résultat un film touchant, la vraie vie sous différents angles et la plume de Laurent Firode.
Ce qui se voit pour les uns, ne se voit pas pour autant toujours pour les autres.
A voir vendredi 13 septembre à 20h30 samedi 14 à 18h30 et dimanche 15 septembre à 20h30 à l’Espace Saint Michel 75005 Paris.
G.L.