Des dizaines d’entreprises ont été détruites depuis le 13 mai dernier, en Nouvelle-Calédonie. Avant de parler de reconstruction, il faut déconstruire ou démolir. Des opérations très encadrées, assurés par des professionnels qualifiés et sélectionnés.
Les vestiges des exactions se comptent par dizaines autour de Nouméa et dans le grand Nouméa. Et si les interventions n’ont pas débuté, c’est parce qu’avant d’entreprendre des travaux, il faut réaliser un état des lieux et un diagnostic amiante. Les prélèvements effectués sont envoyés dans l’hexagone et les résultats, eux, sont connus au bout d’un mois.
Sur le territoire, l’ensemble des chantiers de déconstruction ou de démolition, est encadré par une charte, mise au point par l’Acotred.
Un groupement d’acteurs spécialisés dans la gestion et la revalorisation des déchets, en très forte augmentation ces derniers temps. “Une augmentation au niveau des volumes de bétons, au niveau des carcasses de voitures. Aujourd’hui, on est à plus de 4 000 carcasses de voitures calcinées et stockées sur une zone de la province Sud, à Kouéta. Il faut savoir comment on va tout recycler”, explique Nadir Boufeneche, président de l’Acotred.
La province Sud a instauré des prescriptions en faveur du tri et du regroupement des déchets, ainsi que de la prévention des pollutions. Les opérateurs en charge de ces opérations doivent être expérimentés et disposer d’un équipement spécifique.
Mais c’est une fois que les premiers résultats des diagnostics amiantes seront disponibles, que les chantiers de démolition pourront débuter. Une première étape réglementaire, dont les premiers résultats seront bientôt disponibles.
Outre-mer la 1ère – nouvelle calédonie