Kerstin Heusinger suit l’affaire pénale dont l’avocat Reiner Fuellmich a fait l’objet en Allemagne. Après 20 jours d’audience, Reiner Fuellmich fait un communiqué détaillé expliquant la situation. Plus combatif que jamais, voilà sa déclaration complète :
« La procédure pénale pour abus de confiance à mon encontre – et je pense que c’est maintenant tout à fait évident pour le public – est un pur simulacre de procès, un procès-spectacle qui sert à me discréditer publiquement et surtout à nous ruiner financièrement, mon épouse et moi. Car, les faits reprochés se sont déjà révélés faux il y a environ un mois : en tant que dirigeant seul habilité à gérer le Comité Corona, j’ai été en mesure de contracter des prêts afin de mettre en sécurité une partie des dons dans une situation de danger sans cesse aggravée pour les fonds. En effet, j’étais prêt à rembourser, car j’étais le fondateur et le visage du Comité Corona et je travaillais avec le groupe d’avocats internationaux pour que les preuves obtenues par le Comité Corona soient utilisées dans des procédures juridiques contre les responsables de la « plandémie ». Et, j’étais également en mesure de rembourser l’argent et je l’aurais effectivement fait, comme le tribunal le reconnaît lui-même, si l’argent prévu à cet égard ne m’avait pas été subtilisé par les plaignants avec le soutien du ministère Public
Le tribunal a vu et constaté tout cela et tente donc de m’accuser soudainement de nouveaux faits complètement inventés, bien que même l’acte d’accusation lui-même se réfère sans changement aux accusations reconnues comme fausses, et que le parquet ait classé son enquête contre Viviane Fischer pour abus de confiance identique, parce qu’elle a remboursé le prêt (et non une quelconque réserve de liquidités) – même si ce n’est que six semaines après avoir reçu la plainte pénale et à l’aide de fonds obtenus par escroquerie puis détournés – et parce que son mari l’aurait soi-disant aidée à tout moment avec des liquidités.
Tout porte à penser qu’il n’a jamais été question des accusations infondées d’abus de confiance à mon encontre, mais uniquement de mettre fin à mon travail dans le cadre du Covid et à la collaboration avec les avocats internationaux, et de me mettre hors circuit afin que la « plandémie » ne soit pas élucidée.
Le dossier des services secrets présenté par Me Miseré à mon sujet le prouve de façon impressionnante. En effet, son contenu, à savoir qu’une procédure pénale doit être « construite » à mon encontre, est confirmé par l’ensemble du comportement du ministère public, qui est soumis à des instructions politiques :
- En toute connaissance des faits, une procureure générale nommée Mme Reinecke n’avait identifié aucun indice de comportement pénalement répréhensible et avait fait classer les dossiers qu’on lui avait présentés deux mois et demi avant que Justus Hoffmann ne dépose sa plainte pénale.
- Deux mois et demi plus tard, les trois avocats berlinois, sous contrôle des services depuis longtemps (voir dossier), ont déposé une plainte pénale contre moi, de toute évidence quérulente, qui, comme il s’est avéré entre-temps, contient des faux faits à absolument tous les égards. Ce n’est plus la procureure générale qui est chargée de cette affaire pénale, alors qu’elle n’avait justement pas vu auparavant d’indices de comportements pénalement répréhensibles, mais un procureur muté à court terme d’Hanovre à Goettingen, le procureur John.
- Celui-ci m’a refusé tout droit à être entendu pendant plus d’un an et trois mois, mais il a collaboré intensément, par écrit et par oral, pendant tout ce temps avec les dénonciateurs, ainsi qu’avec Viviane Fischer, qui travaillait avec eux, et son avocat, un ancien procureur. Ils communiquaient pour la plupart du temps par téléphone.
- Sur au moins 80 conversations téléphoniques que le parquet a eues avec ces personnes, il n’existe aucun enregistrement de conversation dans le dossier, ni aucun document de liquidité remis par le mari de Viviane Fischer. Le ministère public retient donc des documents importants. Une telle situation entraîne, selon la loi américaine, comme vient de le montrer le cas d’Alec Baldwin, un classement immédiat de la procédure.
- Il faut ajouter que j’ai été enlevé du Mexique, comme nous l’avons prouvé, et qu’une expulsion a simplement été simulée à l’instigation des services allemands. Le juge président le reconnaît également dans sa dernière décision, à savoir dans la décision du 12.07.24, en haut de la page 11, mais il écrit toutefois qu’il considère que cela est sans importance car il s’agit d’un problème des Mexicains. Ce faisant, il raccourcit une fois de plus sciemment notre argumentation et les preuves testimoniales présentées à cet effet : le comportement illégal des Mexicains et l’enlèvement ont été exigés par les services allemands, comme on peut aisément le déduire à la lecture du dossier lui-même. Cette procédure correspond parfaitement aux directives des services allemands concernant le traitement des opposants au covid.
- Seule une procédure d’extradition aurait permis d’exécuter le mandat d’arrêt allemand au Mexique et de m’y arrêter légalement pour me transférer en Allemagne. Cela devait délibérément être contourné, car j’aurais pu être écouté dans le cadre d’une telle procédure d’extradition. Il se serait alors avéré que toutes les accusations portées contre moi pour un prétendu délit que j’aurais commis (pas un crime, encore moins un crime de violence) étaient fausses, comme vient de le prouver le procès à Goettingen.
Dans ces circonstances, la demande d’extradition n’aurait jamais été acceptée et il n’aurait pas non plus été possible, comme tente de le faire le juge à Goettingen, de remplacer subitement les faits sur lesquels se fondait la demande d’extradition par de nouveaux faits.
- Si le juge président à Goettingen, qui selon les informations dont nous disposons a également été sollicité par les services, nous refuse le droit d’être entendus en s’en tenant à l’audition – de surcroît interrompue – des témoins du ministère public et en n’entendant pas les témoins de la défense que nous avons convoqués pour réfuter la nouvelle accusation, il n’est pas le seul à se rendre coupable de détournement de droit, mais également tous les autres membres du tribunal s’ils y participent, et cela pour cause de détournement de droit. Le détournement de droit n’est pas seulement un délit, comme l’abus de confiance qui m’est reproché, mais un crime passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins un an.
Il s’agit ici en réalité de la liberté d’expression et de justice, c’est-à-dire des piliers fondamentaux de la démocratie. Ces deux éléments seront davantage détruits par cette procédure. »
Dans un message transmis à Kerstin Heusinger, Reiner Fuellmich confirme aussi vouloir « donner une interview à France-Soir » et « suivre » la plainte pénale déposée à Liège par Frédéric Baldan contre Ursula von der Leyen pour les chefs de corruption, destruction de documents et usurpation de titres. Cette plainte devient donc de plus en plus importante.
Le communiqué de Reiner Fuellmich intervient en Allemagne alors que de nouvelles révélations sont faites autour des #RKIfiles. Le travail de Multipolar Magazin de Paul Schreyer ayant été salué par le Berliner Zeitung comme « méritant la Croix Fédérale du mérite«
de @paul_schreyer à propos des derniers documents #RKIfiles
« Merci à Aya Velazquez pour cette explication. Je veux décrire brièvement ce qui m’a irrité.
🔹Depuis l’audience du tribunal du 8 juillet et les articles de Multipolar et WELT sur cette date d’audience, il est de… https://t.co/3DchiMXW6k— Xavier Azalbert ◻ (@xazalbert) July 25, 2024
En Allemagne, les révélations avancent à grands pas pendant que la France s’enfonce dans la censure avec le non-renouvellement hier de la fréquence de C8 sur la TNT, au même titre que la perte de l’agrément de France-Soir.
L’indépendance et la liberté d’expression ne se sont jamais payées aussi cher.
Xavier Azalbert France-Soir