Le pays Kanak déclare l’illégalité de la présence française et exige la reconnaissance de ses droits ancestraux, avec effet au 24 septembre 2024. Il demande le respect des décisions coutumières pour la décolonisation et propose une gouvernance fédérale pour gérer le développement économique sur des terres ancestrales, incluant des entreprises comme Enercal, la GBNC, la BNC, Nord Motors…
Le pays Kanak est sous annexion britannique depuis le 14 septembre 1774. Malgré l’absence de roi en France, notre pays a conservé sa structure royale et ses royaumes depuis des temps immémoriaux. La présence française est illégale juridiquement et moralement, en raison de l’illégalité de l’acte de prise de possession du 24 septembre 1853. La légalité française est nulle depuis le 24 février 1848.
De plus, la France n’a plus de constitution depuis le 1er janvier 2017, et son code judiciaire est caduc depuis 1991. Sans droits ni titres de propriété sur les terres ancestrales des clans Kanak, la France doit être exclue de son rôle administratif dans la décolonisation du pays Kanak auprès de l’ONU.
Suite à la restitution de l’acte de prise de possession par le président Emmanuel Macron le 5 mai 2018, nous, clan Tea-Boiï ma Tea-Hahap du royaume Tea Pouma en pays Hoot Ma Whaap, déclarons notre volonté d’appliquer nos prérogatives royales princières et claniques Kanak sur nos terres ancestrales.
Cette déclaration est actée le samedi 6 juillet 2024, soir de lune noire, à Nohic-Nome, avec effet le 24 septembre 2024 à 16h00.
Par cet acte coutumier, nous demandons à l’État français et à la France, patrie des droits de l’homme, ainsi qu’aux partis politiques locaux et aux loges maçonniques, de respecter et appliquer les décisions coutumières du royaume Tea Pouma afin que le Kanak puisse démontrer à l’ONU comment réussir la décolonisation.
Nous proposons une gouvernance fédérale avec une gouvernance spécifique pour chacun des huit pays et une pour les 57 royaumes. Nous proposons la création de holdings par pays, pour regrouper tout le développement économique basé sur les terres volées aux clans authentiques, avec la répartition suivante :
– 20 % pour le pays Hoot Ma Whaap
– 20 % pour le royaume Tea Pouma
– 20 % pour les clans
– 20 % pour le fonds souverain
– 20 % pour les prestataires de services (Eramet, ENERCAL, GBNC, Nord Motors, Koniambo, BNC…)
Il est temps que les clans authentiques, avec l’aide de leurs totems, prennent leur destinée en main.
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Source Rédaction