Le territoire est actuellement confrontée à une recrudescence de cas de coqueluche, une infection respiratoire hautement contagieuse. Plusieurs cas ont été confirmés depuis la fin du mois du mois de juillet, cela signifie que la bactérie circule désormais sur notre territoire.
L’importance de la prévention, en particulier pour les nourrissons, les plus vulnérables face à cette maladie est désormais primordiale
Les épidémies de coqueluche sont cycliques et réapparaissant tous les 4 à 5 ans. La dernière épidémie de coqueluche en Nouvelle-Calédonie remonte à 2018.
La coqueluche est une infection bactérienne des voies respiratoires, transmissible par la toux des personnes infectées. Elle se manifeste par des quintes de toux violentes et persistantes, souvent plus sévères la nuit. Les symptômes peuvent durer plusieurs semaines et, chez les jeunes enfants, ils peuvent se confondre avec ceux d’un simple rhume, notamment par l’absence de fièvre.
La contagiosité de la coqueluche est extrêmement élevée : une personne malade peut infecter entre 15 et 17 personnes dans son entourage. Cette maladie peut évoluer vers des formes graves, notamment chez les nourrissons de moins de six mois, non encore protégés par la vaccination.
Pour ces bébés, la coqueluche peut entraîner des complications sérieuses, telles que des pneumonies, des convulsions, et parfois, malheureusement, la mort. Les nourrissons de moins de trois mois atteints sont systématiquement hospitalisés.
Prévention et vaccination : la clé pour protéger les plus fragiles. La vaccination reste le moyen le plus efficace de se prémunir contre la coqueluche. Il est essentiel de vérifier que vos rappels vaccinaux sont à jour, notamment le dernier rappel recommandé à 25 ans, et pouvant être réalisé jusqu’à 40 ans.
Les femmes enceintes sont particulièrement encouragées à se faire vacciner entre la 20e et la 36e semaine de grossesse, afin de protéger leur nouveau-né jusqu’à ce que celui-ci puisse être vacciné à son tour. Les proches des nourrissons ainsi que les professionnels de la petite enfance doivent également s’assurer d’être à jour de leur vaccination, avec des rappels à 25, 45 et 65 ans.
La vigilance de chacun est essentielle pour protéger les plus jeunes et les plus fragiles. La DASS appelle à la responsabilité collective pour endiguer la propagation de la coqueluche.
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Source Rédaction radiococotier.nc