— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
Valley Peaks n’est pas seulement un jeu, c’est une aventure qui nous fait grimper des montagnes, littéralement et figurativement. Imaginez-vous être une grenouille (oui, allez, un petit effort), chargée par votre entreprise d’installer des radios au sommet de chaque montagne. Montagnes que vous aviez escaladées plus jeune en famille. Nostalgie, grand air, grand frisson !
Le jeu commence doucement, avec des structures simples à escalader. On s’agrippe avec la main qu’on veut, on alterne, on retrouve les sensations de l’escalade mais en plus ludique. Ne vous y trompez pas, chaque montagne a son propre caractère et ses défis uniques. Des rochers qui se désintègrent sous vos mains aux prises « feux de circulation » qui ne peuvent être saisies qu’à des moments précis, chaque ascension est une nouvelle énigme.
Au fur et à mesure, classique : on va améliorer notre équipement. Faut dire qu’on commence sans rien, à escalader à mains nues (pattes nues ? Elles ont quoi les grenouilles ?). Au fil du jeu, on gagne des tickets à échanger contre des objets de soutien et des améliorations. Cela nous donne de plus en plus de liberté et, soyons honnêtes, nous sauvera la mise plus d’une fois (merci la montre qui ralentit le temps + offre un double jump !).
Le feeling du jeu est excellent. La jouabilité est fluide, rapide, et les mécaniques de jeu introduites progressivement rendent chaque montée unique. Si la chute ne fait aucun dégât et qu’il est possible de reprendre l’ascension immédiatement, redémarrer de tout en bas peut être frustrant… Mais c’est aussi ce qui fait le piment, la tension, le sel du jeu. 🙂
On peut gravir les différentes montagnes dans l’ordre que l’on veut, c’est un petit open world qu’on peut explorer à sa guise. Si un endroit est trop difficile on pourra y revenir plus tard, quand on aura plus de skills, et qu’on sera mieux équipé ! 😀 Il y a aussi des challenges à découvrir pour les personnes qui veulent tryhard (montée contre la montre, escalade à une seule main… ?).
En explorant, on découvrira plein d’objets, notamment des champignons (qui serviront de monnaie d’échange) et surtout des écrous / vis, avec lesquels on réparera des structures un peu partout. Par exemple, une tyrolienne qui nous enverra plus rapidement à un endroit précis, ou bien des générateurs de fuel pour améliorer notre endurance, ce genre de choses.
Les graphismes sont assez épurés et clairs, tout en ayant un rendu assez unique. Un style « crunchy 3D » qui rappelle les consoles de notre enfance, avec une résolution à l’ancienne, Valley Peaks a un charme rétro indéniable. C’est comme si la Sega Saturn et la Nintendo 64 avaient eu un bébé avec le monde moderne. Les musiques sont top, c’est zen, c’est mignon et apaisant.
L’histoire, elle, est touchante sans être trop envahissante. On suit les traces de notre père, avec des polaroids éparpillés ici et là qui racontent petit à petit notre passé ou celui des autochtones. C’est subtil, c’est doux, et ça donne une profondeur inattendue à l’expérience.
Les habitants de Valley Peaks ont chacun leur petite histoire à raconter. Les quêtes secondaires sont courtes et souvent amusantes, impliquant généralement la recherche d’un objet perdu. C’est charmant, c’est léger, et ça détend entre deux ascensions.
En résumé, Valley Peaks est un jeu à la fois zen dans la présentation, et dans la manière d’aborder le gameplay, mais il peut offrir des séances un peu stressantes. La grimpette n’est jamais 100% tranquille, mais elle est 100% excellente ! J’y ai joué en clavier/souris, ça m’a semblé plus pertinent qu’à la manette, à voir comment vous le sentez. Parfait pour les adeptes d’escalade, de parkour, des grands espaces, et des grenouilles (?). 🐸