En réaction aux décisions de la province Sud d’augmenter le ticket modérateur de 10 % à 20 % pour la plupart des bénéficiaires de l’aide médicale gratuite et d’introduire un ticket modérateur de 10 % pour les patients souffrant de maladies de longue durée, 33 bénéficiaires de cette aide, représentés par le Mouvement nationaliste-indépendantistes et souverainiste (MNIS), avaient demandé au tribunal administratif l’annulation de ces mesures.
Alors que l’avocat du MNIS, soutient que ces décisions visent à réaliser des économies au détriment des personnes les plus vulnérables, l’avocate de la province Sud, argumenté que la requête des 33 bénéficiaires n’était pas recevable puisqu’elle devrait être traitée comme une série de demandes individuelles.
Il a été jugé que le fait pour les requérants d’être titulaires de la carte d’aide médicale ne prouve pas à lui seul qu’ils subissent un préjudice immédiat. La simple possession de la carte, sans autres justificatifs, ne suffit pas à démontrer l’urgence de la situation.
La pathologie de chacun des intéressés et la nécessité de soins constants et immédiat ne suffisent pas à démontrer l’urgence de suspendre les décisions contestées.
Pour rappel la hausse du ticket modérateur a été justifiée par la province Sud en raison impératifs économiques, notamment les 35 milliards de francs de dommages causés par les émeutes, tout en rappelant que l’aide médicale représentait une part significative de 15 % du budget provincial.
Le 27 août, le juge des référés a refusé de suspendre en urgence les décisions contestées, estimant que les éléments présentés ne démontraient pas un préjudice immédiat. Toutefois, les demandes d’annulation feront l’objet d’un examen approfondi par le tribunal dans les mois à venir.
Articles similaires

Source Rédaction radiococotier.nc