Un spectacle permanent partout en France depuis 2017, mais aussi dans le monde entier !
Édito satirique : la dernière attraction en date du Cirque Macron, rappelez-vous, ce fut la dissolution de l’Assemblée nationale. Un extraordinaire numéro de jonglage avec une grenade dégoupillée exécuté à l’Élysée, et couplé avec un tour de magie fabuleux lui aussi. En effet, au terme de la partie de chamboule-tout politique opéré par élections législatives anticipées interposés qui a suivi… Abracadabra ! Tout est redevenu exactement comme avant ou presque : Empire pour lui, en pire pour nous !
D’où l’idée qui m’est venue de parodier « Les Petites femmes de Pigalle », chanson de Serge Lama, en ces mots (1) :
« Un voyou mystifie le corps électoral, il le couvre de boue, d’opprobre et de scandales.
Mais j’ m’en fous pas mal, j’obéis. Je crois en la démocratie. La Patrie !
Je m’en vais au bureau électoral, car ça y’est c’est à nouveau carnaval.
Bouglione Zavatta, et Gruss et compagnie, ce n’est pas le vrai cirque. Le vrai cirque c’est ici !
Je m’en vais au bureau électoral, me faire avoir, et purée ça fait mal !
Oui j’ suis cocu. On est foutu. J’ suis cocu. On est foutu, mais, j’suis content !
Je m’en vais au bureau électoral. C’est une maladie congénitale.
Mon aïeul y a cru. Ma grand-mère elle aussi. Mon papa n’en peut plus. On est vraiment maudit !
Je m’en vais au bureau électoral. En bon Français, je baisse mon futal.
Oui j’ suis cocu. On est foutu. J’ suis cocu. On est foutu, mais, j’suis content ! »
Et, à l’approche désormais imminente de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympique, c’est bien sûr sur celle-ci que le Cirque Macron a concentré tous ses moyens. Pour la haute noblesse que le roi Emmanuel 1ᵉʳ a conviée à ses jeux… du cirque, des moyens infinis, et pour les gueux, les compétences inouïes que le Cirque Macron a en matière d’arrogance et d’incompétence. Une incompétence étatique dans tous les domaines qui a fait sa renommée internationale, car chaque jour le Cirque Macron bat tous les records possibles et imaginables.
Voici quelques exemples.
Tout d’abord, au Macronistan, espace du Métavers où opère le cirque Macron, il a fallu privatiser l’avenue Foch pour le 14 juillet, afin que le commandant en chef des Armées puisse s’exhiber. Quoi de plus jouissif que de se payer une scène de spectacle pour une représentation unique, sans spectateur, mais aux frais de ceux qui, sagement relégués derrière leurs écrans, vous regardent, rendus impuissants par l’abasourdissement causés par les numéros du cirque Macron. Ils s’enchaînent avec comme seul et unique artiste, lui-même. Il fait tout en même temps. Et il le dit, d’ailleurs : « il bosse comme un fou ». Dans le numéro qu’il a appelé « le grand débat », il endosse l’habit de l’hypnotiseur de gilets jaunes. Prestidigitateur génial, il dissout leurs prérogatives, et fait disparaître l’argent des français. Dresseur de Français dans « la guerre contre le covid », grâce aux auto-attestations de sortie, et dresseur de non-vaccinés (ces fauves qu’il a très envie d’emmerder), grâce à un mécanisme de contraintes, d’interdictions et d’exclusions. Artificier et équilibriste avec une grenade dégoupillée lancée à la représentation nationale. Pour finir, le clou du spectacle : le numéro de clown à l’Elysée, où Manu et Bribri s’exhibent en permanence, tels des transformistes (clown boxeur, représentant de BigPharma, etc.) habillés par LVMH et soutenus par les médias. Le cirque Macron & Cie, un spectacle qui se porte bien.
Mais encore, et ceci dans l’actualité.
Des milliers de supporters venus assister au match de football (le tournoi a commencé avant-hier) « Espagne/Ouzbékistan », n’ont pas pu entrer dans l’enceinte du stade avant le début de la rencontre. La raison ? Un problème du QRCode qui permettait d’accéder au Parc des Princes. Quant au match « Israël/Mali », il s’est transformé en revendications politiques houleuses dans les tribunes. Que dire du match Argentine/Maroc qui a été retardé puis arrêté pour se solder par une plainte de l’Argentine à la FIFA ! Question spectacle, nous sommes servi : belle image d’organisation que donne la France.
Chambres de 12 mètres carrés, deux athlètes par chambre, lits en carton et quatre athlètes par salle de bain, tel sera le confort des athlètes dans le village olympique à 3 milliards d’euros. Et, enfin, grosse colère du Président de la fédération international de judo à propos du lieu du site : équipements manquants, tatamis non-conformes au cahier des charges et insalubrité.
Hier, jeudi 25 juillet, des démineurs, des brouilleurs, et même aussi des « goûteurs » (comme au temps des rois) ont été engagés pour le dîner privé des chefs d’État, invités à nos frais et dans notre intérêt par la présidence, un dîner qui se tient dans le Carrousel du Louvre (sous la pyramide), avec également des milliers de policiers mobilisés pour assurer la sécurité, tant durant leur trajet jusqu’au lieu des festivités, que durant celles-ci, dans la stricte intimité du placement « sous bulle » de l’événement.
Blocage du périphérique aujourd’hui vendredi, jour de la cérémonie d’ouverture, et avec, lors d’une conférence de presse tenue avant-hier par Laurent Nunès, préfet de police de Paris, et Gérard Darmanin, ministre de l’Intérieur démissionnaire, mais toujours en fonction, « conseil » donné aux personnes qui habitent aux abords du Stade de France, de rentrer chez eux avant 10 heures « du matin », a bien précisé Darmanin, et d’y rester jusqu’à samedi matin !
Cours de fitness offert dans la rue, avec, d’un côté des grilles de sécurité le coach qui elle avait bien son QRCode, et de l’autre côté les participants : les clients du centre sportif qui eux, vilains citoyens, n’avaient leur QRCode, et qui donc se sont vu interdits d’accès par la police, à la rue où se trouve ce centre.
L’Australienne Tina Rahimi, athlète féminin, est interdite de participer à la cérémonie d’ouverture avec son hijab, tandis que le Français Sacha Zhoya, athlète masculin gay, est autorisé à y participer en jupe, tenue réservée aux athlètes féminins. C’est cela aussi le cirque Macron : tout y est permis. Un spectacle complet avec une absence totale de discrimination, couplée avec une exemplarité sans contrefaçon dans chaque acte.
Après « Gladiator », le film, sorti en 2000, nous avons eu différents types de jeux du cirque, nous, en France. Citons notamment la guerre en Ukraine et la guerre contre un virus létal pour seulement 0,00973 % des citoyens, mais qui a tué 99,027 % de notre économie, et qui s’est pareillement montré horriblement funeste pour la santé. La santé financière du pays et des 70 millions de Français. Ceux qui vont devoir rembourser sur plusieurs générations plus de 1.100 milliards. Eh oui ! la dette supplémentaire collée par le fameux « quoiqu’il en coûte » qu’ont attaché à ces deux guerres, le petit Mozart de la finance ; le prodige Macron qui relègue Maddoff au rang de petit joueur ; et le grand écrivain qu’est Bruno Le Maire, alias « Monsieur j’ai dilaté la dette comme jamais, mais j’ai sauvé l’économie (et mes fesses par la même occasion puisqu’il est donné partant pour la Suisse. » N’oublions pas non plus la course à l’injection menée durant la guerre contre la covid, une course dont la nouvelle édition a d’ores et déjà était annoncée sur BFMTV, en raison d’un nouveau virus. Un virus apparu en Inde, cette fois, et non plus en Chine, mais encore plus hyper dangereux, méga mutant et archi contagieux que la covid.
Souvenons-nous également de la photo sportive de l’année et la victoire décrochée par la boxe grâce au champion du monde toutes catégories : « Rocky Macrona », tous muscles bandés, en rut contre son sac de frappe. Il s’est tellement entraîné que les rumeurs courent qu’il va faire son apparition dans l’épreuve de boxe aux Jeux Olympique. Les organisateurs hésitent encore. Ils préféreraient le voir dans le rôle du magicien Macronax, celui qui tire les euros des bourses des Français plus vite que Lucky Luke ne tire.
Tout dernièrement, nous avons eu droit, durant le cirque des élections législatives anticipées, à une énième édition de l’épreuve reine de ces Jeux olympiques de l’enfumage du citoyen français : le tir à l’arc républicain pour barrer « l’extrême droite ». Ce fauve est si dangereux, que le gouvernement a fait ériger 44 000 barrières dans les rues de Paris, afin de s’assurer qu’il ne s’échappe pas et que les parisiens en soient bien protégés. Au cirque Macron, on protège bien les français en les mettant en cage, avec, au choix, un passe sanitaire, un QR code ou une auto-attestation pour sortir. Un spectacle sans fin. Brigitte Macron avait aussi trouvé un rôle à sa démesure, en l’hôtesse qui assiste le magicien : celle qui, une fois allongée dans la boite magique, est coupée en plusieurs morceaux. Je dis « avait », car elle a ne prend plus part à ce tour de magie, ayant soi-disant perdu un morceau lors d’une fois où il y a eu un raté, et en s’exclamant « une fois, mais pas deux ! »
Toutefois, le grand leader de ce jeu de bonneteau ; jeu que le Cirque Macron a érigé au rang d’Art (reconnaissons-lui ce mérite) ; Jupiter adorant faire montre de la maîtrise de la langue de Shakespeare qui l’habite, moins parfaite, néanmoins, que la maîtrise qu’il a de la langue de bois (un exercice où là personne ne lui conteste la maestria que Sa Majesté revendique), je vais conclure cet édito en disant que ce qui reste le plus marquant dans cette « grande illusion », c’est le « Men Songe », un numéro de transformistes : le travestissement de la vérité par ces messieurs (et dames) de la macronie, où se côtoient vrais mensonges et fausses vérités.
Je traduis pour ceux, non-anglophones, qui n’auraient pas compris.
Ce jeu de dupe perpétuel consiste en ceci : ces « Men » (hommes) nous vendent du « Songe » (rêve), en forme de promesses électorales jamais tenues et de discours pompeux.
Ici c’est Paris !
En guise de divertissement pour ceux qui seront dans les embouteillages ou cloitrés chez eux sur conseil d’un gouvernement démissionnaire, permettez-moi de vous proposer ce poème « Merci pour rien » de l’artiste suisse Ugo Rondinone. Voici une version en français de son texte, qui est non seulement délivré de façon magistrale, mais dont le contenu est plus que d’actualité. Emmanuel Macron prendra-t-il le temps de l’écouter ? Je vous mets quelques phrases en ce 26 juillet 2024 où c’est aussi l’anniversaire de certains qui nous ont quitté trop tôt.
« Merci de tout prendre pour vous
et ne rien donner en retour.
Vous n’êtes toujours que dans l’égoïsme.
Merci d’exploiter mon gros ego
et faire de moi une star pour votre propre bénéfice.
Merci d’être méchant et grossier et de me sourire au visage.
Je suis heureux que tu m’aies volé.
Je suis heureux que vous ayez menti.
Chaque ami devenait un ennemi tôt ou tard. »
1) paroles de la version originale :
« Un voyou s’est vautré, dans le lit conjugal. Il m’a couvert de boue, d’opprobre et de scandale.
Mais j’ m’en fous pas mal, aujourd’hui. Mais j’ m’en fous pas mal car depuis, chaque nuit.
Je m’en vais voir les p’tites femmes de Pigalle. Toutes les nuits j’effeuille les fleurs du mal.
Je mets mes mains partout. Je suis comme un bambin.
J’ m’aperçois qu’en amour, je n’y connaissais rien.
Je m’en vais voir les p’tites femmes de Pigalle. J’ai des fourmis et je deviens cigale.
Oui j’ suis cocu. J’ suis cocu. J’ suis cocu. J’ suis cocu. J’ suis cocu, mais, content ! »
Xavier Azalbert, France-Soir