Le FLNKS annonce qu’il est urgent de prendre des mesures exceptionnelles pour éviter une dégradation irréversible du système socio-économique et sanitaire de la Nouvelle-Calédonie et appelle à une intervention extérieure indispensable.
Dans ce communiqué, Le FLNKS, qui semble enfin découvrir l’étendue des dégâts causée par l’insurrection du 13 mai, fustige une nouvelle fois l’Etat, qu’il juge, seul artisan de cette crise “en raison de son obstination, à imposer son diktat à notre pays, notamment en ce qui concerne le périmètre de notre citoyenneté“. S’ensuit un état des lieux fastidieux mais surement loin d’être complet
724 entreprises en faillite, 1233 société indirectement impactés, le secteur aérien, maritime et routier au bord de la faillite, des milliers de chômeurs en situation de chômage partiel ou total pour un cout de 10 milliards de francs…
Seule solution, une intervention extérieure
Le front affirme qu’une intervention extérieure est désormais indispensable pour sortir le territoire de cette impasse. Une aide qui ne peut pas venir de la France “menacée d’une mise sous tutelle de l’union européenne” mais qui ne peut se faire qu’avec l’autorisation et la collaboration active de l’État français.
Le FLNKS demande donc
– Une reconnaissance urgente de la situation financière de la Nouvelle-Calédonie par l’État français, avec par exemple une mission d’évaluation de l’Union européenne, de la Banque mondiale, de l’ONU, du FMI ou du Forum des îles du Pacifique.
– L’implication de partenaires extérieurs capables de fournir une aide financière et technique pour stabiliser et redresser notre économie.
– La mise en place de réformes structurelles nécessaires pour garantir la pérennité économique de la Nouvelle-Calédonie.
L’USTKE appelle les institutions à agir de toute urgence pour éviter une crise profonde, chaque jour de retard risquant des conséquences irréversibles. Il est impératif de mobiliser immédiatement les ressources et compétences nécessaires pour assurer l’avenir et le bien-être de notre population.