Le 17 juillet, au cours une conférence de presse à Dumbéa le FLNKS a réitéré ses principales demandes Le retrait immédiat des forces de l’ordre du territoire, la libération de leurs “prisonniers politiques”, l’abandon du projet de dégel du corps électoral, et la mise en place d’une mission de dialogue internationale neutre pour promouvoir la souveraineté de Kanaky. Une lettre au père Noël ?
Le retrait immédiat des Forces de l’ordre qu’il tient responsable de l’aggravation de la situation et qualifie la répression de pratique autoritaire. “La répression militaire et policière n’est pas la solution d’un État de droit mais bien celle d’un État autoritaire où la démocratie n’est qu’une mascarade.”
L’abandon définitif du projet de dégel du corps électoral, estimant qu’il pourrait être mis en attente en raison de l’incertitude politique.
Ils demandent également au président Macron de “mettre en œuvre toutes tes conditions nécessaires à la reprise d’un dialogue serein et sincère. Nous lui demandons de nommer son premier ministre rapidement et de le désigner en qualité d’interlocuteur privilégié auprès du FLNKS. IL demande la venue d’une mission de dialogue de composition politique neutre est de niveau internationale“
Le mouvement dénonce l’injustice judiciaire et demande également le renvoi du haut-commissaire et du procureur de la République. Il souligne la déportation de leurs leaders et la liberté de certains élus anti-indépendantistes accusés de violence.
Le FLNKS critique le discours de Sonia Backès du 14 juillet, le qualifiant de rétrograde et ignorant de la culture kanak et océanienne. Ils réaffirment leur vision d’une Kanaky indépendante et indivisible. Il accuse l’opposition de vouloir instaurer un apartheid social à l’échelle du territoire et considère l’échec de l’Accord de Nouméa comme le résultat de la domination des anti-indépendantistes depuis 1988.
Le front annonce aussi la tenue prochaine d’un Congrès pour définir une nouvelle stratégie vers la pleine souveraineté.