Il n’y a pas de petites économies, paraît-il. Actuellement, cet adage s’applique quasiment partout. Réunis le mercredi 31 juillet, les membres du gouvernement ont étudié plusieurs dossiers. L’un d’eux porte sur un projet de loi du pays qui doit permettre « aux employeurs publics de remplir leurs missions de service public« , notamment « de maîtriser au mieux leurs dépenses de fonctionnement en cette période de crise. » Il est question de deux mesures « de rigueur budgétaire« , « afin de contenir les dépenses relatives à la masse salariale.«
Un jour de carence
Si le texte est voté, il sera question d’appliquer un jour de carence à compter du 1er janvier 2025. « Il concernera le premier jour d’absence d’un agent pour raison médicale, et ce dès la troisième absence prise dans l’année civile. Ce jour de carence s’appliquera, le cas échéant, pour chaque arrêt de travail suivant« , détaille le gouvernement.
L’idée n’est pas nouvelle, « un groupe de travail avait déjà étudié la question en 2020 et des simulations réalisées en 2023 allaient dans le même sens, faisant état d’économies non négligeables pour les collectivités. »
Gel temporaire des avancements
L’autre point de cet avant-projet porte sur l’arrêt temporaire des avancements. En effet, l’ancienneté et l’avancement d’échelon seront gelés sur la période allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2025. « À titre d’exemple, cette mesure représenterait, rien que pour l’avancement d’échelon et pour la collectivité Nouvelle-Calédonie, une économie de 100 millions de francs sur la période concernée. Le calcul de cette somme a été simulé au regard des avancements à la durée moyenne opérée l’an dernier. Toutefois, l’économie devrait être plus importante du fait que la mesure vise tous les avancements« , précise le communiqué du gouvernement.
Les Nouvelles Calédoniennes