( Que signifie cette poignée de main pour le moins bizarre – rituelle ? – entre deux adultes)
Une personne qui s’est rendue coupable, manifestement et à plusieurs reprises, dans telle matière, ne peut pas bénéficier, selon moi, dans cette matière, du principe constitutionnel de la présomption d’innocence.
Dès lors, c’est « le Grand Barnum » que je suis tenté de répondre à la question que j’ai posée en titre. À savoir affirmer qu’avec finalement, au bout de ces 51 jours de pérégrinations politiques abjectes que nous venons de vivre, la nomination au poste de Premier Ministre, du « grand » homme politique que Michel Barnier est par la longueur de son parcours politique (j’y reviens juste après), le grand cirque va continuer. Je parle ici, évidemment, du cirque politique qu’Emmanuel Macron nous impose en guise de gouvernance depuis 2017. Cette pièce de théâtre inique, au pitch qui a été parfaitement résumé par ce tweet qu’Alexandre Benalla a posté il y a quelques jours:
Est ce que tout le monde a bien compris qu’un premier Ministre et des ministres, ça ne sert à rien ?
— Alexandre Benalla (@benallaoff) September 4, 2024
Les réactions publiques à la nomination de Michel Barnier attestent que du fait que cette tartuferie, ce jeu de bonneteau perfide et insane dont hélas le peuple français est le dindon de la farce, intervient avec la complicité de presque la totalité des acteurs majeurs de l’échiquier politique actuel. De l’extrême gauche à l’extrême droite, et en passant, bien entendu, par les forces « républicaines. » C’est-à-dire les partis politiques, qui eux au moins (au contraire des partis soi-disant d’opposition), ont la décence de faire état officiellement de leur attachement sans faille à cette escroquerie politique suprême dénommée « la République » : l’accaparement, collusoire et opéré par tromperie, de tous les pouvoirs, par une caste illégitime de fomenteurs et vrais menteurs qui sévit en coulisses. Une mafia dont les politiciens en poste, aux fonctions décisionnaires, sont en réalité les marionnettes. Les leurres que ceux qui se trouvent là où le pouvoir « loge » véritablement, agitent devant les yeux de ceux qui, malgré l’évidence du contraire, persistent à croire que la France est ce qu’ils appellent « une démocratie. » À savoir un régime politique qui, justement, comble du sarcasme, a pour mode de fonctionnement, le principe « de la République » qui est posé par l’article 2 de la Constitution : « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »
Ce foutage de gueule, officiel et permanent, à la fois des institutions et du souverain « théorique » qu’est le peuple, s’était déjà intensifié avec la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Il est passé en vitesse de combat en 2024. Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, et donc ces 51 jours sans Premier Ministre durant lesquels tous les ténors politiques du moment sont venus se prosterner devant Jupiter 1ᵉʳ. C’était dans l’optique de prendre note des consignes décidées pour chacun d’eux par les marionnettistes. Tout ça pour accoucher de quoi ? La nomination de Michel Barnier au poste de Premier Ministre. Une nomination qui emporte donc beaucoup de questions tant sur les contours que les compromis parmi l’establishment et les initiés, que j’avais évoqué dans ce tweet :
50 jours pour nommer … Barnier.
Alors, quels sont les compromis, que lui a accepté, et que les autres n’ont pas accepté ou menaçaient de censurer.
🔹️faire re rentrer Veran au gouvernement que personne ne veut voir mais qui n’ayant plus de mandat est redevenu un justiciable…— Xavier Azalbert FreeSpeech 🇧🇷 🇫🇷 (@xazalbert) September 5, 2024
Une nomination à laquelle aucun des leaders politiques prétendument d’opposition ne s’est opposé. Pas davantage les dirigeants du NFP que ceux du Rassemblement national et ses alliés du moment. Les premiers exigeaient pourtant, depuis 51 jours, qu’un membre du NFP fût nommé à ce poste. Quant aux seconds, il y a trois jours encore, ils soutenaient comme « premier parti politique de France », ils n’accepteraient pas qu’Emmanuel Macron nomme au poste de Premier Ministre, une personne qui, par son parcours politique, rapporterait la preuve que, malgré son désaveu exprimé par les urnes, la politique menée par Emmanuel Macron depuis 2017, va se poursuivre en 2024.
Or, précisément, la preuve de cette forfaiture est formellement rapportée par le très long parcours politique du « grand » Michel Barnier. (1)
En effet ; outre le fait qu’il a été ministre sous François Mitterrand, ministre de Jacques Chirac et ministre de Nicolas Sarkozy, et, à cette sinistre occasion, fervent promoteur de l’adoption du Traité de Lisbonne, par le Parlement, en violation du « NON » à celui-ci décidé par le peuple français, trois ans plus tôt, par référendum ; c’est surtout le fait que Michel Barnier a été commissaire européen, vice-président, même, de la Commission européenne, qui atteste on ne peut davantage clairement, explicitement, de la volonté affichée là par Emmanuel Macron, de poursuivre, en 2024, la politique qu’il mène depuis 2017. Cette politique mondialiste, totalement soumise aux décisions de la Commission européenne, qui est 100 % contraire aux intérêts de la France et des Français.
Et, de surcroît, Michel Barnier s’est pareillement montré un fervent promoteur de la vaccination « anti-covid », doublé d’un critique acerbe du Professeur Didier Raoult.
C’est la raison pour laquelle je me suis permis de l’interpeller sur X à ce sujet (et sur d’autres), notamment l’erreur importante et impardonnable sur le budget par l’executif et son contrôle tardif par la commission des finances. Mais également du silence assourdissant des autorités (ministère de la Recherche, de la Santé, de la Culture) sur l’étude frauduleuse Pradelle Lega, aujourd’hui rétractée qui a servi de base à l’établissement de lois (dérives sectaires), de décisions juridiques au Conseil d’état, de documents du ministère de la Santé (note de la DGS sur les articles de France-Soir).
Hier je parlais des concessions que @MichelBarnier aura du accepter en voilà une. Il fallait le couvrir au même titre que d’autres. Attendons les annonces de la proposition d’un gouvernement, les autres concessions apparaitront simplement.
🔹️Entre temps, il y a toujours des… https://t.co/sLDkubhMWN— Xavier Azalbert FreeSpeech 🇧🇷 🇫🇷 (@xazalbert) September 7, 2024
Pardi !
J’ai beau faire partie des « trop bons trop cons » qui aspirent légitimement à l’effectivité d’un régime politique qui applique le principe « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », preuve d’une démocratie authentique, je ne suis nullement dupe. J’ai parfaitement conscience du fait qu’avec la nomination de Michel Barnier au poste de Premier Ministre, la politique du chaos menée par Emmanuel Macron depuis 2017, non seulement va se poursuivre, mais va encore s’intensifier.
Diable !
Glissé à l’intérieur du tacle public qu’il a adressé à Gabriel Attal lors de la passation de pouvoir, Michel Barnier a expressément indiqué ceci, concernant « les nombreux projets de loi en suspens » qu’il a trouvés sur son bureau, laissés par son prédécesseur, qui n’avaient pas pu être menés à bien du fait de la dissolution : « Bien sûr, je vais les reprendre. »
Adoubé de fait qu’il a été par les trois blocs politiques (NFP, RN et alliés, et la Macronie officielle) qui constituent la nouvelle Assemblée nationale, Michel Barnier va permettre au capitaine du bateau France, transformé en « Le Titanic », de garder le cap sur l’Iceberg politique, économique et social sur lequel va intervenir le naufrage programmé de son « Parce que c’est notre projet ! »
1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Barnier + https://youtu.be/yEv55CU5hl8?si=s5cgAyrJzigd3aoW + https://youtu.be/TwG9hEpoyZI?si=EHVpxVBiCAvGHZRN
Xavier Azalbert, France-Soir