Le procureur indique dans un communiqué que le parquet a été saisi concernant la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux et lors de déclarations publiques, remettant en question l’action des forces de l’ordre.
Cela inclut des messages parlant de “dizaines de morts suite à des violences policières” et des déclarations évoquant des “forces de l’ordre tirant sur les gens, y compris des enfants”.
Je tiens à démentir ces allégations mensongères. Le ministère public, qui recherche la vérité avec objectivité et impartialité, a ouvert plusieurs enquêtes sur des violences reprochées à des policiers ou gendarmes.
Par exemple, un agent de la police municipale de Nouméa a été condamné à 10 mois de prison et à une interdiction professionnelle de 5 ans pour avoir frappé une personne menottée.
Concernant les morts ou blessures liées à l’usage d’armes par les forces de l’ordre, trois enquêtes sont en cours depuis le début des incidents le 12 mai 2024 à Auteuil Dumbéa, au col de la Pirogue, et près du CHT. Dans ces cas, l’usage des armes semble avoir été une réponse proportionnée à une menace grave et imminente.
En conclusion : les auteurs de propos diffamatoires envers les forces de sécurité risquent des poursuites pour diffamation publique envers une administration publique, un délit puni d’une amende de 45 000 €, soit un peu plus de 5 millions CFP
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Source Rédaction