Membre fondateur du FLNKS, l’Union progressiste en Mélanésie annonce qu’elle ne participera pas au congrès du FLNKS, ce week-end. Selon le parti, « les conditions de sécurité et de circulation, préalables à un débat apaisé au sein du FLNKS » ne sont pas réunies. Et l’UPM déplore la non-condamnation unanime des émeutes ainsi que « l’absence de débat sur la stratégie de fond. »
Le Congrès du FLNKS se déroule à Koumac ce week-end. Mais l’Union progressiste mélanésienne (UPM), membre fondateur du parti a annoncé, ce mercredi 28 août, qu’elle ne participerait pas. Tout comme au bureau politique prévu, ce jour. L’UPM déplore notamment que « l’ordre du jour proposé n’a pas recueilli sa validation » et « l’absence du débat sur la stratégie de fond.«
En cause également : « les conditions de sécurité et de circulation, préalables à un débat apaisé au sein du FLNKS » qui ne sont toujours pas réunies, est-il écrit dans un communiqué. Pour les membres de l’UPM, il est de fait, difficile de « se projeter sur la recherche d’un accord sur l’avenir institutionnel.«
Mais surtout, l’UPM déplore que les émeutes n’aient pas été condamnées « unanimement« . « Les enjeux et les conditions de la reconstruction d’un pays » ne sont toujours pas réunis.
Ce lundi midi, seule l’UPM qui fait partie de l’Union nationale pour l’indépendance (UNI), a annoncé qu’il n’irait pas au rassemblement du FLNKS. Son partenaire historique, le Palika, n’a pas encore donné de consigne. Selon les statuts du FLNKS, si l’un des membres fondateurs est absent, le congrès ne peut pas se tenir.
Outre-mer la 1ère – nouvelle calédonie
Source la1ere.francetvinfo.fr