Quatre rapporteurs indépendants de l’organisation des Nations Unis se sont alarmés le 20 aout par la situation des Kanak en Nouvelle-Calédonie, où des émeutes ont éclaté en mai suite à un projet de réforme électorale qui vise à élargir le corps électoral aux personnes y résidant depuis au moins dix ans.
Dans un communiqué, ces experts, mandatés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, expriment leur inquiétude quant au fait que ce projet de réforme électorale pourrait mettre en péril d’autres aspects essentiels de l’accord de Nouméa, en particulier ceux relatifs à la reconnaissance de l’identité autochtone kanak. Ils appellent à l’abandon du projet, bien que celui-ci soit déjà suspendu en raison de la dissolution de l’assemblée.
Une faute politique grave
Les loyalistes et le Rassemblement dénoncent la prise de position des quatre hauts fonctionnaires de l’ONU, qui soutiennent la cause indépendantiste, comme une faute politique grave. Cette communication entache le travail auparavant respecté des Nations unies sur le dossier calédonien. Remplie d’erreurs, cette déclaration nécessite une rectification.
En multipliant les amalgames, ces fonctionnaires démontrent une méconnaissance profonde du sujet. Leur analyse comporte des raccourcis inacceptables, notamment en insinuant que tous les Kanaks sont indépendantistes et en déformant le rôle des forces de l’ordre, qui n’ont neutralisé que des individus dangereux.
Contrairement à leurs affirmations, l’accord de Nouméa n’est pas démantelé, mais appliqué, et la modification du corps électoral ne constitue pas une atteinte aux droits fondamentaux des Kanaks.
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Source Rédaction radiococotier.nc