E.H. | Crée le 04.07.2024 à 06h00 | Mis à jour le 04.07.2024 à 06h00
Le gouvernement s’est réuni mercredi. Photo Archives LNC
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a décidé de modifier l’arrêté qui fixe les modalités d’application de l’allocation de chômage partiel spécifique, de manière à le simplifier.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a modifié l’arrêté n° 2024-1225/GNC du 19 juin 2024, qui instituait des mesures sociales exceptionnelles liées aux exactions débutées au mois de mai. Le nouvel arrêté permet de compléter et de modifier les modalités d’application de l’allocation de chômage partiel spécifique. Ainsi la liste des pièces justificatives est simplifiée et crée de nouvelles dispositions qui portent sur :
- un délai d’accusé de réception (2 jours ouvrables) et un délai d’estimation de l’éligibilité de l’entreprise au bénéfice de l’allocation (7 jours ouvrables à réception de la demande). L’éligibilité ne doit toutefois pas se confondre avec l’admissibilité. En d’autres termes, l’entreprise a la possibilité dans les 7 jours à compter de la réception de sa demande de savoir si oui ou non elle a des chances de bénéficier de l’aide. Ce retour rapide aide à la gestion courante de l’entreprise et facilite les choix de gérance ;
- le dossier simplifié et allégé de demande de renouvellement (par période de 3 mois) ;
-
la motivation d’une décision de rejet (sur la forme) ou de refus (sur le fond) et la possibilité d’exercer un recours hiérarchique traité dans un délai d’un mois par la direction du Travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DTEFP).
Le gouvernement précise également que « la liste des entreprises dont les salariés bénéficient de plein droit de l’allocation de chômage totale spécifique a été mise à jour, avec 376 entreprises supplémentaires« .
La clinique Kuindo-Magnin fait partie des établissements dont l’autorisation a été prolongée.
Plusieurs établissements hospitaliers vont voir leurs autorisations prolongées. Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’est réuni ce mercredi 3 juillet sous la présidence de Louis Mapou, et a décidé de proroger les autorisations relatives aux capacités d’hospitalisation, aux équipements lourds et aux activités de soins des établissements publics et privés.
Cette décision revient en temps normal à l’avis du Coss (Comité d’organisation sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie), mais ce dernier n’a pas pu recueillir le renouvellement des autorisations des établissements respectifs, en raison de la crise actuelle et de « la mobilisation active de l’ensemble des établissements et des structures sanitaires« .
Des nouvelles autorisations jusqu’en 2025
Dans ce contexte, les établissements voient leurs autorisations prorogées à titre exceptionnel jusqu’au 30 juin 2025, « afin de leur permettre de poursuivre leur activité et de maintenir une offre de soins optimale« . Les établissements concernés sont le centre hospitalier territorial (CHT) Gaston-Bourret ; le centre hospitalier spécialisé (CHS) Albert-Bousquet ; le centre hospitalier du Nord (CHN) ; la clinique Île Nou-Magnin (Kuindo-Magnin) ; le centre de radiothérapie de Nouvelle-Calédonie (CRNC) ; le centre de soins de suite et de réadaptation (CSSR) ; le centre de dialyse géré par l’association pour la prévention et le traitement de l’insuffisance rénale en Nouvelle-Calédonie (ATIRNC).
Source Les Nouvelles Calédoniennes