L’association “le Rassemblement pour la Calédonie dans la République”, conteste l’élection d’Emmanuel Tjibaou aux dernières législatives qui reposerait sur plusieurs irrégularités.
En premier lieu, de nombreux bureaux de vote (19 au total) ont fonctionné sans assesseur, malgré l’exigence légale de deux assesseurs par bureau.
D’autres irrégularités ont été signalées, notamment des menaces de mort à l’encontre de certains électeurs, dont certains ont été victimes de car-jacking, la présence d’enveloppes pré-remplies et l’absence de bulletins de vote pour le concurrent dans certains bureaux.
Des éléments qui pourraient avoir empêché une partie des électeurs de voter pour le candidat de leur choix.
Bien que l’écart de voix, de près de 13.000 semble rendre l’annulation peu probable, l’association veut insister sur l’importance de respecter les principes démocratiques. Selon elle, ces irrégularités, bien que ne remettant pas nécessairement en cause l’issue du scrutin, compromettent la confiance du public dans le processus électoral et doivent être examinées pour garantir que les règles démocratiques fondamentales sont respectées.
Plus généralement, le Conseil constitutionnel a enregistré six recours concernant des députés ultramarins élus lors des élections législatives 2024, tous visés pour contentieux électoraux.