Deux partis fondateurs du FLNKS, l’Union progressiste en Mélanésie (UPM) et le Parti de libération kanak (Palika), ne participeront pas au congrès prévu ce week-end à Koumac. Ils estiment que les conditions actuelles ne sont pas propices à des discussions sereines.
Initialement prévu en juin, ce congrès, qui aura lieu le samedi 31 août et le dimanche 1er septembre, continue de susciter des tensions au sein du mouvement indépendantiste.
Dans un communiqué publié mercredi, Victor Tutugoro de l’UPM critique un ordre du jour unilatéral et l’absence de débat sur la stratégie du FLNKS. Il estime que les conditions de sécurité en Nouvelle-Calédonie ne permettent pas d’avoir des discussions nécessaires pour avancer sur l’avenir institutionnel et la reconstruction du pays après les récentes émeutes.
Jean-Pierre Djaiwé du Palika partage ce point de vue, et rappelle que le dernier congrès du FLNKS avait établi que la Nouvelle-Calédonie devait retrouver une vie normale avant de poursuivre les discussions.
Malgré l’absence de ces deux partis, Pierre-Chanel Tutugoro, président du groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès, assure que le congrès aura lieu comme prévu, et que les deux partis pourraient être représentés par certains de leurs militants.
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Source Rédaction radiococotier.nc