Le personnel soignant du centre médical d’Ouloup à Ouvéa a effectué un débrayage ce mercredi matin. Tous dénoncent l’agression d’un médecin à son domicile de fonction dans la nuit de lundi à mardi. En soutien, la direction provinciale de l’action communautaire et de l’action sociale a décidé de fermer les deux dispensaires de l’île jeudi et vendredi.
Le dispensaire d’Ouloup restera porte close demain, jeudi 18 juillet, et vendredi 19 juillet. La décision a été prise par la direction provinciale de l’action communautaire et de l’action sociale (Dacas) après l’agression d’un medecin à son domicile de fonction, dans la nuit de lundi à mardi. Même chose pour le dispensaire de Saint-Joseph dans le nord de l’île.
Mais pour autant, le personnel sera présent pour échanger avec les habitants. « Il s’agissait de marquer le coup, précise Marie-Rose Waïa, directrice de la Dacas. On ne veut pas banaliser la violence. Fermeture des dispensaires pour consultation et permettre un échange entre la population et le personnel. »
Ce mercredi, les deux centre médicaux maintiennent leurs activités normales avant les deux jours de fermeture. « On voulait fermer trois jours au départ, mais on est sensible à la situation actuelle, pose la directrice de la Dacas. Malgré ce que l’équipe a subi, elle a tenu ce matin à ouvrir pour assurer le service, les prises de sang, la gestion des départs à Nouméa. »
Pour les services de la Dacas, le message est simple, « on a besoin de tout le monde pour protéger nos outils ». Et Marie-Rose Waïa de conclure, « les médecins sont là pour soigner la population ».
L’interview de Marie-Rose Waïa, directrice de la direction provincial de l’action communautaire et de l’action social, intérrogée par Clarisse Xowié-Watué
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