Deux nouvelles réglementations, publiées en juin dernier, renforcent les mesures sanitaires pour la collecte, le traitement, et la vente de viande de cervidés sauvages. Elles visent à améliorer la traçabilité et la sécurité des viandes mises sur le marché, conformément aux exigences qui stipulent que toute carcasse de cerf destinée à la vente doit respecter des conditions spécifiques.
Examen initial sur le lieu de chasse : La carcasse doit être examinée sur place par une personne autorisée, qui a suivi une formation de 4 heures encadrée par un formateur référent. L’arrêté définit les conditions de formation et d’habilitation des formateurs, ainsi que le programme de formation pour les personnes autorisées. Il précise aussi les modalités de déclaration de ces personnes et des opérateurs de collecte ambulante réfrigérée après la formation.
Identification et traçabilité : Chaque carcasse doit être identifiée individuellement lors de l’examen initial et accompagnée d’une fiche de suivi. Ces mesures garantissent la traçabilité des viandes jusqu’à leur inspection par un vétérinaire dans un atelier de traitement agréé. L’arrêté précise le système d’identification (bracelets numérotés) et le modèle de fiche d’accompagnement, ainsi que les rôles des différents opérateurs.
Réfrigération rapide : La carcasse doit être réfrigérée rapidement, soit dans un centre de collecte, soit par un opérateur de collecte ambulante réfrigérée, avant d’être transférée à un atelier de traitement pour le dépeçage et la préparation. L’arrêté précise les conditions dans lesquelles ce circuit peut être simplifié, notamment si l’atelier est proche du lieu de chasse.
Inspection vétérinaire : Une inspection vétérinaire doit être effectuée à l’atelier de traitement
Cette réglementation vise à garantir la sécurité sanitaire des viandes de cervidés sauvages mises sur le marché.
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Source Rédaction radiococotier.nc