Maxime Grousset (natation)
À 25 ans, le Nouméen formé au Cercle des nageurs calédoniens va disputer ses deuxièmes Jeux Olympiques, après ceux de Tokyo en 2021. À Paris, il sera engagé sur trois courses individuelles (50 m, 100 m, 100 m papillon) et deux courses collectives (4×100 m, 4×100 m 4 nages). Quatrième du 100 m nage libre aux derniers JO, il a été sacré champion du monde à Fukuoka (Japon) sur 100 m papillon en 2023.
- Ses points forts : « Il adore la compétition, il a un mental d’acier et il sait rebondir après les échecs« , d’après Cyril Huet, son ancien entraîneur.
- Ses points faibles : « Il n’en a pas vraiment« .
- Ses chances de médaille : « Pour moi, ses plus grandes chances de médaille individuelle, c’est sur le 100 m nage libre et sur le 100 m papillon« .
Début des finales le 27 juillet à Paris.
Emma Terebo (natation)
Pour ses premiers Jeux, la nageuse de 26 ans s’est qualifiée sur le 100 m dos et le 200 m dos. Elle participera également au relais 4×100 m 4 nages. Après avoir failli arrêter la natation en 2021, elle a décroché une cinquième place sur le 100 m dos aux championnats du monde de Budapest (Hongrie) en 2022.
- Ses points forts : « Elle cherche à s’améliorer à chaque sortie, et elle met tout en œuvre pour réussir« , dixit Cyril Huet, qui l’a aussi entraînée.
- Ses points faibles : « Si elle n’a pas le feeling, elle aura du mal à aller au-dessus de ça, c’est ce qui peut lui porter préjudice« .
- Ses chances de médaille : « Si elle arrive à faire une finale, ce serait déjà exceptionnel. Après s’il y a encore mieux, c’est tout à son honneur« .
Début des finales le 27 juillet à Paris.
Yolaine Yengo (rugby à VII)
À 31 ans, la meneuse de jeu originaire de Maré vivra ses premiers et sans doute derniers JO. Réserviste pour les Jeux de Tokyo en 2021, elle aura cette fois un rôle beaucoup plus important au sein de l’Équipe de France, après avoir réalisé un très bon tournoi final de Madrid en mai dernier.
- Ses points forts : « Elle a des grosses qualités de vitesse et de vision du jeu. Elle peut également miser sur son expérience, mais aussi ses qualités mentales et psychologiques« , explique Pierre Forest, ancien joueur et entraîneur de la sélection de Nouvelle-Calédonie.
- Ses points faibles : « Je pense que son plus gros désavantage, c’est son gabarit (1,60 m), c’est parfois compliqué pour elle en un contre un« .
- Ses chances de médaille : « L’objectif, ce sera clairement d’aller chercher la médaille d’or« .
Début du tournoi le 28 juillet à Paris.
Bassa Mawem (escalade)
Âgé de 39 ans, le grimpeur d’origine guyanaise a une revanche à prendre. Victime d’une déchirure du biceps lors des qualifications à Tokyo, il n’avait pas pu prendre part à la finale. Il avait toutefois établi le premier record olympique de vitesse (5 »45) de sa discipline.
- Ses points forts : son expérience, sa résilience mais aussi sa solidité mentale, nécessaire dans les duels à élimination directe.
- Ses points faibles : son âge et ses adversaires, dont plusieurs ont déjà réalisé des chronos sous les cinq secondes.
- Ses chances de médailles : il fera clairement partie des outsiders, et n’aura pas la pression de lutter à tout prix pour une médaille.
Début de la compétition le 5 août à Paris.
Nicolas Goyard (voile)
Après Thomas Goyard, premier Calédonien à décrocher une médaille olympique en individuel (en planche à voile) lors de Jeux de Tokyo en 2021, voici le petit frère Nicolas. Spécialiste de la planche à foil, il a déjà été champion du monde de windfoil en 2019 et en 2020. À 28 ans, il disputera ses premiers Jeux Olympiques, dans la catégorie IQfoil. Dans cette discipline, il a terminé sixième aux derniers championnats du monde organisés à Lanzarote (Espagne) en février 2024. Voguera-t-il sur les traces de son frère ou décrochera-t-il l’or olympique ? Réponse à partir du 28 juillet.
- Ses points forts : « Son intelligence, sa préparation physique, sa motivation« , d’après les mots de Fabien Deniaud, président de la Ligue calédonienne de voile.
- Ses points faibles : « Je ne lui en trouve aucun« .
- Ses chances de médailles : « Il ne peut pas perdre, sauf si je lui porte la poisse en disant ça« .
Pierre Fairbank (sprint en fauteuil)
Originaire de Hienghène, il a déjà participé à six éditions des Jeux Paralympiques, et a remporté neuf médailles, dont un titre sur le 200 m à Sydney en 2000. À 52 ans, il a remporté deux médailles d’or sur 400 m et 800 lors des derniers championnats du monde à Kobe (Japon) il y a quelques semaines. À Paris, il concourra dans la catégorie T53, réservée à ceux qui pratiquent de l’athlétisme en fauteuil roulant « dont le mouvement est très limité du tronc et des jambes« .
Les épreuves de para-athlétisme s’étaleront du 30 août au 8 septembre à Paris.
Vitolio Kavakava (javelot)
Âgé de 29 ans, le Wallisien va participer à ses premiers Jeux Paralympiques. Ancien volleyeur, il s’est remis au javelot après un accident en 2019. Pour ses premiers championnats d’Europe, à Bydgoszcz (Pologne) en 2021, il réussit à se hisser jusqu’en finale, et il termine cinquième aux championnats du monde 2023 à Paris. Il concourt dans la catégorie F57, destinée aux athlètes avec une limitation de mouvement d’une jambe à un niveau faible, modéré des deux pieds, ou l’absence de membres.
Les épreuves de para-athlétisme s’étaleront du 30 août au 8 septembre à Paris.
Félicien Siapo (sprint)
À 20 ans seulement, il dispose d’un joli palmarès : médaille d’or sur 100 m et au lancer du javelot aux Jeux européens de la jeunesse à Pajulahti (Finlande) en 2022, et médaille de bronze au javelot aux championnats d’Europe de Bydgoszcz (Pologne) en 2021. Il concourt dans la catégorie T44, destinée aux athlètes dont le mouvement d’une partie inférieure de la jambe est légèrement ou modérément limité.
Les épreuves de para-athlétisme s’étaleront du 30 août au 8 septembre à Paris.
Les Nouvelles Calédoniennes