Le haut-commissaire réagit au communiqué des 4 rapporteurs spéciaux qui agissent en leur propre nom dans le cadre des procédures spéciales du conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.
Le communiqué de presse publié le 20 août dernier par 4 rapporteurs spéciaux qui agissent en leur propre nom dans le cadre des procédures spéciales du conseil des droits de l’Homme des Nations Unies contient des allégations graves qui sont factuellement inexactes et suscitent de nombreuses et sérieuses interrogations quant à leur fondement.
Ce communiqué fait état de chiffres et d’informations erronés. Les allégations relatives aux arrestations arbitraires ou aux disparitions forcées notamment sont dénuées de tout fondement. Le communiqué entretient une confusion complète entre des manifestants pacifiques et des émeutiers armés.
Sur l’emploi des forces de l’ordre, les exactions qui ont débuté le 13 mai dernier ont nécessité, par leur ampleur, un déploiement de plus en plus important afin de garantir la sécurité des Calédoniens sur l’ensemble du territoire. 616 gendarmes et policiers ont été blessés et 2 ont été tués (l’un d’eux, âgé de 22 ans, a été atteint d’une balle à la tête).
Les forces armées ont essentiellement assuré un soutien logistique et d’aide à la population (transport de fret et de passagers, réalisation d’évacuations sanitaires et surveillance des emprises portuaires et aéroportuaires). Elles n’ont effectué aucune mission d’ordre public.
Enfin, il n’y a jamais eu de milices armées en Nouvelle-Calédonie. Des voisins vigilants se sont organisés pour défendre leur quartier.
La France rappelle que la priorité porte sur la cessation complète des violences, le dialogue entre les différentes parties sur l’avenir en commun en Nouvelle-Calédonie dans le cadre de l’Accord de Nouméa, et la reconstruction des infrastructures publiques et privées de Nouvelle-Calédonie.
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Source Rédaction radiococotier.nc