La Fédération des Professionnels Libéraux de la Santé alerte sur les mesures prises par la Province Sud, concernant la suspension des paiements pour les actes des bénéficiaires de l’aide médicale et l’augmentation du ticket modérateur.
Des décisions qui menacent l’accès aux soins et la viabilité financière des professionnels et qui est déjà plus ou moins en vigueur, en province des Iles
Une décision attribuée à un manque de trésorerie causé par une dette de 8 milliards CFP du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et de 1 milliard CFP de la CAFAT envers la Province Sud.
Les professionnels dans une situation délicate La fédération des professionnels libéraux de la santé, sans avoir les éléments financiers ni la légitimité pour juger cette décision, souligne que cette situation met les professionnels de santé dans une position difficile, les obligeant à choisir s’ils acceptent ou non les patients bénéficiant des cartes A et de l’aide médicale Îles.
Deux mesures sont annoncées
– La suspension indéfinie des paiements pour les actes réalisés pour les bénéficiaires de l’aide médicale à partir du 15 juillet 2024, sans possibilité de débat.
– L’augmentation du ticket modérateur de 10 % à 20 % pour les patients à partir du 1er août, et l’introduction d’un ticket modérateur de 10 % pour les patients avec carte A en longue maladie, maternité, et les enfants jusqu’à 3 ans, qui étaient auparavant entièrement pris en charge.
Si la FPLS regrette le manque de concertation pour la première mesure, elle avertit que les professionnels libéraux ne pourront pas continuer à exercer sans rémunération pour leurs actes. Une inquiétude exacerbée par la possible rupture de trésorerie de la CAFAT, sans solution annoncée.
Elle souligne également, qu’aucune procédure n’est en place pour rembourser directement les ressortissants sur présentation d’une feuille de soins acquittée.
La Fédération souhaite saisir l’État par le biais du Haut-Commissaire. la Fédération remet en question la légalité des décisions prises. La loi du 29 juillet 1998 “priorise la protection de la santé et garantit un accès égal au système de santé, en conformité avec les principes constitutionnels“. Les taux de couverture pour les bénéficiaires de l’aide médicale ne devraient donc pas être inférieurs à ceux des bénéficiaires de la CAFAT.