Après avoir vu circuler les nombreuses vidéos mettant en lumière le manque de respect des touristes lors de leur ascension en montagne, les Japonais répliquent pour préserver le mont Fuji. Parmi les mesures mises en place depuis ce 1er juillet : l’application de frais d’entrée, un quota de visiteurs ou encore l’ouverture du site selon des horaires définis.
Comme le rapporte Le Figaro, avec une jauge quotidienne de 4 000 personnes pour emprunter le sentier Yoshida, la mesure vise avant tout à « protéger la vie » des randonneurs plus que de les empêcher de venir. C’est en tout cas ce que souligne Kotaro Nagasaki, le gouverneur de la préfecture de Yamanashi. En effet, cette mesure tombe à point nommé suite aux quatre corps retrouvés la semaine dernière à proximité du sommet.
Par ailleurs, il faudra à présent débourser 11,50€ pour se voir accepter l’accès au mont japonais, et être disposé à pratiquer l’ascension entre 3h et 16h, pas après.
Loin de déplaire, certains touristes félicitent cette décision. « J’aime beaucoup cette idée. Je pense que le Japon a fait du bon travail en imposant des restrictions pour limiter le nombre de personnes. Et la somme n’est pas très élevée », a déclaré à l’AFP une randonneuse d’origine indienne.
Le Japon observe des fréquentations records, que la baisse de prix des billets d’avion risque d’accentuer plus encore. Après de nombreuses incivilités et un surtourisme croissant, les résidents répliquent. En mai déjà, la ville de Fujikawaguchiko faisait parler d’elle en se sentant tristement contrainte de placer une grande bâche pour gâcher la vue qu’il était possible d’obtenir sur le volcan. Ainsi, les touristes sont dissuadés de se prendre en photo, ce qui empêche par ailleurs le relai délétère observé sur les réseaux sociaux, invitant à massifier le tourisme sur le pays insulaire.
Source France-Soir