Depuis premier juillet, tous les supermarchés de plus de 400 mètres carrés de l’Hexagone ont l’obligation d’apposer une étiquette « visible » et « lisible » à proximité de tous les produits concernés par la « shrinkflation »
De nouvelles règles sont don mises en place pour lutter contre la “réduflation”, qui consiste à diminuer la quantité d’un produit tout en maintenant le prix. Une pratique qui dissimule une augmentation du prix par unité de mesure (litre ou kilo) et peut tromper les consommateurs.
Abusé par un emballage similaire, le consommateur ne va pas toujours s’apercevoir que le contenu de sa bouteille de sirop a diminué ou que sa portion de fromage pèse moins lourd, s’il ne vérifie pas le volume ou le poids indiqué sur l’emballage et le prix au kilo
Pour éviter cela, les grandes surfaces (plus de 400 m²) devront pendant deux mois afficher clairement les produits dont la quantité a diminué mais dont le prix a augmenté.
L’affichage devra indiquer la diminution de la quantité et l’augmentation du prix, par exemple : « La quantité est passée de 500 à 450 g et le prix au kilogramme a augmenté de 2 %. »
Cette mesure concerne les produits de grande consommation vendus en quantités fixes, comme le riz, le lait, le shampoing ou la lessive. Les informations doivent être visibles, lisibles et de la même taille que le prix unitaire du produit, soit sur l’emballage, soit sur une étiquette à proximité. Elle s’applique également aux produits vendus en lots (comme le papier absorbant ou les serviettes hygiéniques) dont le nombre d’unités a diminué sans baisse de prix. L’affichage doit mentionner la réduction du nombre d’unités et l’augmentation du prix unitaire.
Les manquements à cette obligation peuvent entraîner une amende allant jusqu’à 15 000 € pour les entreprises.