Les inquiétudes liées aux problématiques médicales ont pris le pas sur les positions purement politiques durant l’assemblée provinciale Nord qui s’est tenue ce vendredi à Koné. Il a été notamment question des restrictions importantes apportées au fonctionnement des hôpitaux, à Koumac et Poindimié.
Une séance presque trop ordinaire. L’approche du congrès indépendantiste, organisé ce week-end à Koumac, ou l’élection à rebondissements boulevard Vauban qui a eu lieu la veille n’ont pas perturbé l’assemblée provinciale Nord, ce vendredi matin, à Koné. Les groupes politiques se sont avérés quasi au complet, dans l’hémicycle, et il n’y a pas eu les déclarations liminaires auxquelles on pouvait s’attendre au vu du contexte politique.
Alors que l’offre de soins se dégrade encore, dans les hôpitaux de Koumac et de Poindimié, la situation sanitaire a été la principale préoccupation exprimée, par exemple par le conseiller Wilfrid Weiss.
Les hôpitaux dépendent du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Les centre médico-sociaux, eux, relèvent bien de la compétence provinciale. Là aussi, l’état des lieux s’avère préoccupant. Il ne reste que six médecins sur quinze dispensaires répartis dans les dix-sept communes du Nord. Pour l’instant, la solution est celle qui prévalait avant la crise du 13 mai, la téléconsultation.
L’option de la téléconsultation est un moyen pour pallier cette pénurie médicale. Il faudrait peut-être que les structures territoriales se tournent vers ça.
Valentine Eurisouké, troisième vice-présidente de la province Nord
Un reportage de Nathan Poaouteta et Ismaël Waka-Ceou
Outre-mer la 1ère – nouvelle calédonie
Source la1ere.francetvinfo.fr