Dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie, l’usine de Koniambo Nickel a débuté sa fermeture. Un plan de licenciement collectif pour raison économique qui touche près de 1 200 salariés. La plupart est originaire du Caillou. Comme Maïckel Bierge, qui était superviseur. Pour subvenir aux besoins de sa famille, après sept ans à Vavouto, il a décidé de quitter le village de Voh et de s’établir en Franche-Comté.
Dernière sortie dans le lagon, dernier coup de pêche, derniers poissons cuits au feu de bois et dégustés sur la plage… Maïckel Bierge a fait le plein de souvenirs, avant de s’envoler de Tontouta avec sa femme et leurs deux filles, âgées de cinq et onze ans. Ce trentenaire de Voh, la commune où se dresse l’usine du Nord, a travaillé à KNS durant sept ans. Avant son licenciement, pour motif économique, il supervisait une équipe de six personnes.
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Franchement, c’est un peu triste. On a mis beaucoup dans cette usine. L’aventure s’arrête pour nous. En espérant que ça revienne et qu’on puisse repartir de plus belle.
Maïckel Bierge, salarié de KNS licencié
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En attendant ce redémarrage tant espéré, changement radical. Pour pouvoir subvenir à leurs besoins, Maïckael et sa famille s’installent dans le département du Doubs, en Bourgogne-Franche-Comté. Les enfants reprennent l’école en cette rentrée de septembre.
Elles se réjouissent, mais c’est l’inconnu, pour elles.
Alexia Bierge, épouse de Maïckel
Ces propriétaires venaient de bâtir leur maison. « L’enjeu, c’est de garder le terrain que nous avons construit ensemble. » Ils ont saisi l’opportunité d’un nouveau départ. Pas un adieu au Caillou, mais un au revoir.
Outre-mer la 1ère – nouvelle calédonie
Source la1ere.francetvinfo.fr